samedi 26 septembre 2009

Une première arabe et africaine, nous dit-on!




Depuis les changements au sein de la direction du journal 'Le Temps', un ancien journaliste sportif s'est très vite propulsé au rang d'éditorialiste, il s'agit de Raouf Khalsi, frère d'un autre journaliste sportif expatrié, Hichem El Khalsi.
Cet illustre éditorialiste en chef nous a sorti une merveille ce matin, dans un éditorial intitulé 'La preuve par cinq'. En gros, il nous avance qu'avec le dépôt de candidature de Mustapha Ben Jaafar, 'Cinq candidats à la présidentielle d'un pays arabe ou africain, cela ne s'est jamais produit'. On nous a souvent habitué au premières 'arabes ou africaines' dans notre pays, comme le concert de Michael Jackson, ou le pont de Rades, ou encore un record d'un athlète haltérophile. Mais dans le domaine politique, nous avons souvent été silencieux, vu le fossé énorme qui nous sépare de beaucoup de pays, surtout africains.
Un petit tour sur internet pour constater que rien que chez nos voisins Algériens ont eu à se départager 6 candidats en 2004, avec des scores un peu plus démocratiques (bien que polémiques, mais ce n'est pas ce qui nous importe dans ce contexte), ne parlons pas de l'Afrique du Sud, avec 21 candidats (2004), du Niger avec 6 candidats (2004), de la Namibie (7 candidats, 2004) ou du Burkina Faso (13 candidats en 2005).
A peine 5 minutes sur internet ont suffi pour trouver ces chiffres, bien sur non exhaustifs! Il est un peu difficile pour un ex journaliste sportif de se débarrasser de déformations professionnelles, surtout l'expression 'première arabe et africaine', mais il faudrait qu'il se mette à l'évidence, que dans le domaine politique, nous sommes loin, vraiment très loin.